Clics éthiques et moteurs de recherche solidaires : mythe ou réalité ?
Nostalgique des anciens concurrents du mastodonte Google, je recherchais sur le web où étaient passés les Altavista, Aol, et autres Lycos et Nomade, évincés sans appel par la consécration en 2000 du géant par Yahoo.
Il n'en reste que des vestiges mais, par contre, si certes la domination googlienne est indiscutable, on s'aperçoit que les moteurs de recherche continuent à pulluler sur le web. Qu'ils soient le résultat de brillantes créations françaises comme le tout jeune Qwant, qu'ils offrent des recherches sécurisées comme le meta-moteur Duck-Duck Go, crée en 2008 et qui a pour particularité d'utiliser le crowdsourcing pour ses informations, ils sont nombreux à présenter leurs spécificités sur la toile. Au milieu donc des search engines spécialisés par thématiques ( comme Searchmedica pour la médecine, Monster pour les RH ) ou les moteurs sémantiques, comme Wolframalpha, on trouve également une liste de moteurs "écologiques", dénomination étonnante quand on sait à quel point le web peut polluer. Ces derniers fonctionnent sur le principe suivant : financer des œuvres par leurs bénéfices. C'est le cas par exemple de Ecosia et d'Ethicle.