Accéder en permanence à tous ses devices est devenu de première nécessité dans le monde et surtout aux States, puisque 52% des américains se connectent quotidiennement sur 2 appareils minimum et 20% affirment en utiliser plus de 4 par jour : les habitants sont aussi des utilisateurs multi supports pour pouvoir se tourner vers l'appareil le plus en adéquation avec leur type d'attente.
Mais confidentialité et protection des données restent une préoccupation majeure quand il s'agit de smartphones, TV , montres, voitures ou tout autre objet incluant une connexion. Cela appelle une infrastructure hyper sécurisée et une parfaite synchronisation de-l’information par tous les canaux API Web...qui n'est pas toujours efficace. Une étude de l'ISACA montre justement que les consommateurs sont en perpétuel conflit et ne savent donc trancher entre avantages des objets connectés et inconvénients sécuritaires...Et conditionnement mental.
Objets connectés et sécurité
Un comportement de consommation contradictoire
Oui, la majorité des consommateurs américains ( 90%), et européens aussi, sont informés des failles dans les systèmes de sécurité des données personnelles et concernés par les vols d'informations, rendus encore plus aisés quand il va s'agir d'objets qui permettent une interconnexion facilement malveillante entre les appareils.
Et pourtant, seule la moitié des utilisateurs a pensé à modifier les codes d'accés et les codes PIN sur leurs appareils ou sur les sites marchands, 18% a modifié sa fréquence d’achats en ligne sur mobile, et moins d'un quart des consommateurs a totalement cessé de commander sur des sites victimes de hackers!
Un fossé se creuse entre la crainte des violations de vie privée et l’efficacité des actions menées pour se protéger.
Règles de protection informatique
- Proteger l'accés aux informations personnelles par un mot de passe hautement sécurisé.
- Vérifier que les transactions sont sécurisées par la présence d'une icône qui représente un petit cadenas dans le navigateur.
- Utiliser des gestionnaires de mot de passe.
L'internet des objets qui voit la confirmation de sa présence à tous les niveaux, aussi bien individuel que professionnel soulève le problème suivant : ni les entreprises ni les consommateurs ne sont prêts à envisager les risques correctement. Voici pour exemple le tableau qui fait le point sur l'attitude de l’Europe face à ces risques.
Mais les risques liés à l'Internet des objets ne touchent pas uniquement à la protection des données mais concerne aussi le conditionnement des esprits, processus déjà bien identifié et utilisé en stratégie de marketing. Voici donc l' exemple de Fisher-Price une approche pour encourager un futur connecté pour enfants et parents et augmenter l'achat via la digitalisation
Internet des objets et conditionnement mental : Fisher-Price
C'est encore à l’état de projet mais Fisher-Price est en train de réfléchir à des méthodes publicitaires, fondées sur la géolocalisation, qui vont permettre de générer des achats massifs, du fait de leur parfaite adéquation avec les besoins spécifiques ( aussi bien culturel qu’économique ou social ) de chaque consommateur.
La directrice du groupe, secteur enfance, a noté que les futures mamans utilisent Internet comme premier canal de renseignement et l'objectif est donc de profiter de ce media pour renforcer l'engagement des parents à venir. En effet, il faut noter que de plus en plus, ce type de consommateurs se renseigne directement en ligne. L'offre de produit, basée sur l'Internet des objets est destinée non seulement à répondre à une demande mais surtout à anticiper les besoins : le but énoncé étant de simplifier la vie des parents.
Fisher-Price est donc décidé à renouveler une image de marque trop classique pour privilégier une communication interactive et beaucoup plus fun. En témoigne la campagne « Wishes for baby » qui va rassembler un maximum d'informations sur les profils de mamans et bébés.
L'action se formalise par un film tourné dans 10 maternités dans 7 pays on y voit des jeunes mères, leur bébé dans les bras, faisant des vœux pour leur avenir. Ces vœux, incarnés dans le film par « Adéle » sont proposés au partage sur les réseaux sociaux chaque semaine pour déterminer les plus populaires, recensés ensuite dans un catalogue. Le film est une plate forme magistrale pour générer un engagement social qui concerne émotionnellement tous les types de parents.
L'objectif plus lointain serait de réussir par ces actions, supportées par la société 360i à souligner la diversité sur tous les plans et à la formaliser pour améliorer ainsi l'impact de futures campagnes de marketing digitales.
La maman du bébé américain qui lui souhaite une bonne santé, ne sera pas ciblée de la même manière que la maman kényane qui espère voir son enfant devenir médecin.