Google, au cours de la dernière décennie a su asseoir son monopole en éliminant tous ses concurrents ou presque, Bing en effet ne parvient à menacer le géant, Yahoo n'est plus que l'ombre de lui-même après son rachat par Bing. Qwant...n'a pas encore fait ses preuves. Google suscite l'angoisse dans le monde du référencement par ses mises à jour régulières et redoutables. Il règne sur le web en maître absolu, dirait-on.
Il est passé du statut de "moteur de recherche" à celui de moteur de "réponse" dans le sens où désormais il est capable de "comprendre" les questions posées et de les remettre dans leur contexte pour fournir directement des explications ( le knowledge Graph en est un bon exemple ).
Enfin, ses dernières "créations" comme les annonces comparatives pour des véhicules, les réservations d'hôtels en ligne ou le domaine de l'immobilier semblent montrer qu'il commence à s'emparer des domaines "réservés". Les résultats ne sont pour l'instant pas forcément très probants, du moins en ce qui concerne les voitures et leur choix en ligne, puisque le service reste réservé à un seul état aux States, mais pour les hôtels le service fonctionne correctement déjà partout en Europe comme récemment en Allemagne.
L'industrie automobile et Google
Un secteur qui est fortement impacté par les innovations Google est définitivement celui de l'automobile.
Ces fameuses "Google Cars automatisées", développées par Sebastian Thrun, le directeur des laboratoires d'IA à Stanford, dans le but de limiter pollution et embouteillage et de rendre leur indépendance aux personnes handicapées obligent toute l'industrie automobile à remettre en question ses modèles et à penser son industrie d'une autre façon pour rester compétitive.
- En effet ces nouveaux modèles ont comme avantage de réduire les coûts de transaction engendrés par le transport, ainsi que ceux touchant à l'assurance ( à considérer comme étant plus basse ) ... Ils obligent également à revoir pour les constructeurs un nouveau secteur : celui de la "distraction" pour ces occupants libérés de la tâche de conduire.
- Ces voitures sans conducteur ne sont pas utilisées en permanence (5 % du temps seulement d'après les statistiques) et leur prix élevé appelle donc à un amortissent. De nouveaux services sont alors à envisager comme ceux déjà réfléchis par GM qui a conclu un partenariat avec RelayRides, une compagnie qui permet le partage de véhicule "peer to peer" et où la location s'effectue à l'heure.
- Le vendeur est là pour assister l'acheteur et l'aider à gagner de l'argent, en lui facilitant le travail de partage de sa voiture : le service en effet n'oblige même pas à un échange de clés pour récuperer un véhicule "en libre accès", il suffit d'un smartphone et d'un code pour en déverouiller l'accés. Pour les firmes, les voitures seraient une sorte de plate forme et des developpeurs s'occuperaient des créer des applications vendues en boutique comme celles de l'AppleStore.
- L'innovation technologique haut de gamme devient aussi de mise et a conduit la General Motors (encore) pour exemple à developper pour l'année prochaine des véhicules connectés en 4G en partenariat avec AT&T pour des moyens de transport destinés à proposer divertissement, securité et information grâce à un système inclus dans le système électrique de la voiture, transformée en borne Wifi. Dans tous les cas la prudence est de mise et les écueils nombreux, ne serait-ce que sur le plan législatif. Cela n’empêchera pas les industries d'observer attentivement le phénomène de la voiture sans conducteur afin de trouver leur place en face de Google, qui n'est pas lui, constructeur de voitures !
On ne peut empêcher cette voiture sans conducteur, c'est une avancée fondamentale dans la technologie et dans les relations homme-machine. Des conducteurs impliqués et actifs vont-ils arriver à un confort passif dans leur véhicule à jouer et à se détendre ?
Les Google glasses sur les yeux, ces lunettes qui sont un ordinateur à réalité augmentée, conduit par votre véhicule, vous pourrez admirer, dès la fin de l'année le paysage suivant :
Si prédire le futur c'est l'inventer, Google ne s'en sort pas trop mal...La question qui se pose est jusqu'à quand ?
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- http://www.inquisitr.com/562494/driverless-cars-legality-raise-concerns/